Peut-t-on refuser un arrêt maladie par son médecin ?
La maladie peut frapper tout un chacun à n’importe quel moment. C’est pourquoi, les médecins veillent à ce que chaque employé ou chômeur ait le traitement adéquat pour les soigner et les garder en forme.
Parmi les éventuels traitements prescrits par le médecin, les repos ne sont parfois pas suffisants et nécessitent un arrêt maladie. Poste de grande importance, problèmes financiers et carence ou encore gros contrats en vue, pour de multiples raisons, certaines personnes ne peuvent pas se permettre cet arrêt. Est-il donc possible de refuser un arrêt maladie prescrit par le médecin traitant ?
Il faut savoir que le médecin n’ordonne pas l’arrêt maladie pour des motifs dérisoires. Il est apte à considérer que le travailleur n’est pas en état de pouvoir travailler ou d’effectuer des activités nécessitant de la force ou même de sortir de son domicile. La personne ne peut donc refuser cet arrêt maladie prescrit par son médecin devant celui-ci.
Néanmoins, pour confirmer cet arrêt maladie, le malade doit envoyer deux documents mentionnant cet arrêt à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie et à son employeur dans un délai de 48 heures. Si les documents envoyés sont incomplets ou que le délai d’envoi est dépassé, l’arrêt maladie ne sera pas pris en compte. Par ailleurs, le malade est tout à fait en droit de ne pas envoyer ces documents à la Sécurité Sociale et à son employeur. De ce fait, ces deux derniers ne seront pas au courant de cet arrêt et la personne pourra continuer ses activités et son travail.
Il est cependant important de préciser que ce refus à la prescription d’arrêt maladie n’est pas sans conséquence. Des conséquences dont seul le malade a l’entière responsabilité.
Malgré la grande motivation et la passion pour son travail, une personne considérée comme étant en incapacité de travailler se doit de suivre les conseils de son médecin. Si par malheur, le salarié présente des signes causant son arrêt maladie au travail, un contrôle peut être effectué par son employeur ou les médecins du travail.
En connaissance de cause, l’employeur peut effectuer un licenciement du salarié, ce qui peut être justifié par le fait que ce dernier ait refusé l’arrêt maladie pour se faire soigner. Cet acte de licenciement est bien stipulé par une loi qui considère un refus d’obligation et de sécurité de l’employé au travail.
Cependant, avant de refuser un arrêt du travail pour éviter cette lourde conséquence, le salarié peut en discuter avec son médecin et opter pour un autre traitement ou éventuellement faire un repos de quelques jours en échange.
Bonjour, cène sont pas les patients qui refusent les arrêts de travail , ce sont les médecins qui deviennent frileux et très réticent à prescrire même si cela aggrave l’état du patient